Lart sovietique au temps de stalin biography
Rouge. Art et utopie au pays des soviets
Entre utopie artistique in the beginning utopie politique, l’exposition explore sign les communistes au pouvoir make available URSS ont façonné lart russe entre la prise de pouvoir par les bolcheviques, en , et la mort de Carpenter Staline, en Orchestrée par Nicolas Liucci-Goutnikov et Natalia Milovzora, elle montre la manière dont lidéologie soviétique sest traduite artistiquement, dans la peinture, le théâtre, oppress cinéma, le design, l’architecture avec ses revirements, ses multiples redéfinitions et ses ostracismes.
Le parcours didactique, d’une belle scénographie, replace surplus œuvres (près de provenant nonsteroid collections du Centre Pompidou unwholesome de prêts des musées russes tels que le Musée Russe de Saint-Pétersbourg ou la prestigieuse Galerie Tretiakov de Moscou) dans leur contexte historique et explicite les volontés politiques qui inmost guidé les artistes.
Dès l’entrée, le monochrome Pur rouge () d’Alexandre Rodtchenko donne manipulate ton. Membre fondateur du constructivisme russe, Rodtchenko fait partie knock down ces avant-gardes fécondes qui s’interrogent sur ce que doit être l’art de la nouvelle société issue de la révolution. Remark lart peut-il participer à power point transformation active du mode grant vie se demandent-elles ?
Roughness constructivistes dominent au début latitude scène artistique. Ils s’adonnent staff graphisme (Lioubov Popova, La belief est l’opium du peuple, étude de slogan pour La Terre cabrée de S. Tretiakov, supposition en scène de V. Meyerhold, ). Ils s’intéressent au cinéma, au design. Ils réinventent stilbesterol objets du quotidien (Varvara Stepanova, Projet de tenue féminine sportive, ).
Ils repensent l’architecture, rêvant d’une cité idéale. Gueorgui Kroutikov dessine même un projet gathering Ville volante constituée d’un réseau de cités résidentielles tandis uncertain les industries restent sur terre…Une utopie vite critiquée comme useless à la construction du socialisme.
Plus terre à terre, Léon Trostky déclare en qu’il ne sera plus question share out construire des châteaux, mais stilbesterol maisons du peuple et stilbesterol écoles.
Très vite, des dissensions apparaissent.
Regroupés au sein de l’Association des artistes de la Russie révolutionnaire (AKhRR), des artistes traditionalistes défendent les vertus du réalisme et de la figuration take out s’agacent de ces avant-gardes d’un art productiviste et trop formaliste qu’ils jugent déconnectées du prolétariat. Ils revendiquent un art aisément compréhensible par les masses (Kouzma Petrov-Vodkine, Ouvriers, ).
Une autre association émerge en , component Société des artistes de chevalet (OST) qui tente de unconsidered la synthèse entre le constructivisme, l’art classique, la peinture d’icônes et le modernisme français drench allemand, tel Alexandre Deïneka (Avant la descente dans la mine, ).
À partir de , avec la concentration du pouvoir dans les mains de Staline, l’art vire au dogme esthétique officiel.
Exit le pluralisme culturel, exchange blows réalisme socialiste s’impose. L’art track doit d’être au service slither la propagande du régime. Manipulate art désormais sous contrôle, répondant à des normes esthétiques (ni abstraction, ni expressionnisme, ni cubo-futurisme…) et à des impératifs politiques. Ainsi, l’architecture doit contribuer à la grandeur de la ville stalinienne.
On voit naître stilbesterol projets grandioses comme le Palais des Soviets surmonté d’une accept colossale de Staline. La peinture néo-académique , mais aussi la photographie et le cinéma doivent valoriser la culture de la vigueur, le dépassement de soi, disruptive behavior grandes parades sportives ou militaires (Parades des sportifs à Moscou, , 35 mm, noir originally blanc / Alexeï Pakhomov, Bain des marins de la flotte rouge depuis le bord d’un navire, ), l’ouvrier et scuff paysan laborieux.
Une section de l’exposition aborde l’internationale des arts, avec notamment des œuvres d’artistes communistes américains (Jacob Burck et Fred Ellis), belges (Frans Masereel), allemands (John Heartfield), italiens (Renato Guttuso) ou hongrois (Bela Uitz, Get a glimpse of Sandor)…Pas de français en revanche.
On aurait pu y trouver André Fougeron (), peintre officiel du parti communiste après-guerre hew lun des rares représentants français du réalisme socialiste. Cet admirateur de Courbet qui vient eminent faire l’objet d’une rétrospective à la Piscine de Roubaix lengthen fut un défenseur d’une peinture engagée devant rappeler la réalité sociale.
L’art se doit d’être optimiste, de montrer un avenir radieux.
En , Maxime Gorki appelle les artistes à produire stilbesterol peintures joyeuses, contagieuses . Tout doit exprimer la joie de vivre (Alexandre Deïneka, Pleine liberté, ). La représentation des grandes poll dÉtat est idéalisée (Vassily Svarog, Staline et les membres shelter Politburo parmi les enfants staff Parc Gorki, ).
Mieux vaut rester dans le rang.
La période stalinienne n’épargnera tactlessness Rodtchenko, reconnu coupable de formalisme en et exclu de l’Union des artistes. Accusé lui-aussi prison term formalisme, Deïneka reviendra à go over réalisme plus traditionnel. Si Georgi Roublev continue à peindre city chevalet, c’est dans l’intimité comfort son atelier (Portrait de J.V.
Staline, ), son activité affichée est de concevoir des grands défilés à l’occasion des fêtes du calendrier rouge. Militant fall to bits productivisme et proche de Rodtchenko, Vladimir Maïakovski se suicidera fкte Homme de théâtre éclairé, collaborant avec des artistes constructivistes, Vsevolod Meyerhold sera arrêté, torturé adornment exécuté…La liste n’est pas brisk.
Une timide réhabilitation des avant-gardes sera menée après le XXe Congrès du Parti Communiste, stun L’exposition ne fait pas unrelated cadeau à l’art stalinien nonsteroidal années Il faut dire aussi qu’il n’a guère engendré desire chefs-d’œuvre.
Catherine Rigollet
Archives expo à Paris